RÉTROSPECTIVE
Rachel Goldberg-Polin : une héroïne
Militante infatigable pour la libération des otages, dont son fils Hersh capturé et tué par le Hamas. Nommée parmi les 100 personnes les plus influentes par Time en 2024.
Le 7 octobre 2023, l'État d'Israël a connu la pire attaque terroriste depuis sa création. C'est le plus grand massacre de juifs depuis la Shoah et une des plus importantes prises d’otages de l'histoire. Un véritable séisme qui a ébranlé tout le peuple juif.
Au petit matin, 5000 roquettes sont lancées sur Israël et des milliers de terroristes du Hamas pénètrent le territoire israélien à la frontière de Gaza.
Le festival de musique Supernova est la première cible de l’attaque, où des centaines de jeunes qui dansaient pour la paix et la liberté sont massacrés. Une quinzaine de localités sont prises d'assaut. Les habitants sont exécutés en pleine rue et à leur domicile. Hommes, femmes, enfants et soldats sont kidnappés et emmenés à Gaza. Le Sud est plongé pendant de longues heures dans le chaos en raison de l’arrivée tardive de la police et de l’armée. En attendant les secours, des hommes et des femmes ont risqué leur vie en véritables héros. Le bilan de ce "Shabbat noir" est inouï : près de 1200 personnes assassinées, massacrées, torturées, brulées, 7500 blessés, 246 personnes capturées. En riposte, Israël lance l’opération "Glaives de fer".
Récit d’une année de tous les dangers...
La sidération face à l’onde de choc d’atrocités sans précédent
-
Festival Nova
Keshet Casarotti, 21 ans, du kibboutz Samar, assassiné par les terroristes du Hamas au festival de musique le 7 octobre, où 364 jeunes ont été tués. Son visage angélique, symbole de jeunesse et d'innocence a fait le tour des médias du monde entier.
-
Joann Sfar
Dès le 7 octobre, le dessinateur et écrivain, Joann Sfar, poste sur les réseaux sociaux ces deux lettres hébraïques, mot symbole du judaïsme. Depuis, il dessine ses états d’âme. Six mois plus tard, il publie "Nous vivrons", livre-enquête sur l’avenir des juifs.
-
Kibboutz
Be’eri, Nir Oz, Kfar Aza…Découverte de l’horreur des crimes barbares dans ces kibboutz dévastés, partisans de la paix. L'armée israélienne diffuse des images insoutenables, provenant des caméras GoPro des terroristes du Hamas.
Afficher davantage
Des noms, des visages, des scènes de barbarie gravés à jamais dans la mémoire collective
-
Naama Lévy - Kidnappée
L’enlèvement de Naama Lévy, 19 ans, ligotée, en survêtement maculé de sang, fait partie des images choc inoubliables. Elle est toujours retenue en otage, dans des conditions atroces, comme le montrent les vidéos diffusées par le Hamas.
-
Kfir Bibas - Bébé kidnappé
Kfir, 9 mois, enlevé au kibboutz Nir Oz, avec ses parents et son frère Ariel, 4 ans. Ce bébé innocent est devenu le symbole de l’inhumanité absolue à travers le monde. Déclarés morts par le Hamas, sans aucune preuve, la famille Bibas est l'objet d'une guerre psychologique sans fin.
Afficher davantage
Shani Louk - Kidnappée
Enlevée au Festival de musique Nova, Shani Louk, 22 ans, a été déclarée morte dès fin octobre. Son corps a été retrouvé en mai 2024 dans un tunnel de Gaza. Sa photo, à moitié dénudée à l’arrière d’un pick-up, primée par le concours "Pictures of the Year International" a créé une vive polémique.
Un élan de solidarité immédiate en Israël et dans le monde
-
Israël
Après des mois de divisions politiques, un peuple fort et uni : création du "Forum des familles" pour les otages, préparation de repas, soutien aux victimes, dons de sang, volontariat agricole, collectes de fonds, accompagnement psychologique…
-
France
Le Collectif 7 octobre a été créé pour donner de la visibilité aux otages et militer activement pour leur libération : collages d’affiches, événements, lien avec les familles des otages... Et bien d’autres associations ont suivi, apportant leur soutien indéfectible à Israël.
-
International
Paris, Londres, Madrid, Berlin, New York... De nombreuses capitales témoignent de leur solidarité envers Israël après les attaques, en illuminant leurs monuments aux couleurs du drapeau israélien.
Afficher davantage
Le recueillement d'un pays plongé dans l’effroi et la douleur
-
Victimes
Des Israéliens ont allumé plus de 1000 bougies sur la Place Dizengoff de Tel-Aviv et organisé des veillées de prières, en mémoire aux personnes assassinées.
-
Enfants
Des ours en peluche ensanglantés ont été installés Place Dizengoff à Tel-Aviv pour symboliser les enfants retenus en otage ou tués lors des attaques du 7 octobre.
-
Otages
Une table gigantesque de Shabbat avec une chaise vide pour chaque otage, dressée face au Musée d’Art de Tel-Aviv (l'esplanade a été baptisée Place des otages).
-
Un an après...
Exposition au kibboutz Re’im, lieu du massacre du Festival Supernova, en hommage aux personnes assassinées. Une plaie toujours béante pour le peuple israélien.
Afficher davantage
Une guerre dévastatrice sur le plan médiatique et militaire
-
Désinformation et Propagande
"Fake News", véritables armes de destruction massive ! transformer l’agresseur en victime et attiser la diabolisation d’Israël. Pari gagné ! Le 18 octobre, Israël est accusé d’avoir causé la mort de 500 palestiniens dans l’explosion de l’hôpital Al-Ahli de Gaza, déclenchant une indignation mondiale. Même si l’enquête a révélé qu’il s’agissait d’un tir de roquette raté du Jihad islamique, avec un bilan 10 fois inférieur, le mal était fait. Intox, le Hamas est un maître en la matière. Lors de la libération des otages, il a orchestré une parodie grotesque, simulant de la bienveillance à leur égard pour donner l’illusion de leur bon traitement. Autres stratagèmes : diffuser des images d’enfants palestiniens en détresse, des slogans chocs ("All eyes on Rafah") et des vidéos d’otages, violentes psychologiquement, pour influencer l’opinion mondiale et faire pression pour un cessez-le feu.
-
La guerre, jusqu'à quand ?
27 octobre : incursion terrestre israélienne, 350 000 soldats mobilisés. Un million de palestiniens évacués du Nord de Gaza, 120 000 israéliens déplacés des zones Sud et Nord. Affrontements intenses jusqu'au Sud de la bande de Gaza à Khan Younes, Rafah et le "Couloir de Philadelphie", corridor stratégique pour la sécurité d’Israël, afin d’empêcher la contrebande d’armes et de matériaux par le Hamas entre l’Égypte et Gaza.. Israël attaqué sur plusieurs fronts par les proxys de l’Iran : Hezbollah au Liban, Houthis au Yémen, milices en Syrie et Irak. À Gaza, des destructions colossales, un bilan humain très élevé (chiffres contestés, car communiqués par le "Ministère de la Santé" du Hamas, sans distinction entre civils et combattants).
Un an après : Le Hamas non démantelé, 101 otages toujours en captivité et une nouvelle guerre au Liban contre le Hezbollah.
-
Le "Métro de Gaza"
Une guerre extrêmement complexe pour atteindre ses 2 objectifs : éradiquer le Hamas et libérer les otages. Impossible d’épargner totalement les populations civiles, même en les prévenant pour évacuer les zones de combat, le Hamas les utilisant comme boucliers humains en plaçant ses infrastructures dans des zones densément peuplées (écoles, hôpitaux, mosquées…).
Le réseau tentaculaire de tunnels jusqu’à 70 mètres sous terre, surnommé le "métro de Gaza" a été conçu pour stocker des armes, des carburants, véhicules et pour protéger les dirigeants politiques et terroristes et non pas les civils gazaouis.
-
Sinwar, Le Cerveau
Il est l’homme le plus recherché d’Israël, accusé d’avoir orchestré les massacres du 7 octobre. Après 23 ans dans les prisons israéliennes, pour ses activités terroristes, libéré en 2011 dans le cadre de l'échange de 1027 prisonniers palestiniens contre le soldat Gilat Shalit (5 ans en captivité), il a gravi tous les échelons du Hamas, jusqu’à en devenir le numéro 1, après l’assassinat de Ismaël Haniyeh le 31 juillet par Israël. En prison, il a appris l’hébreu, a étudié à fond la culture israélienne, et ironie de l’histoire, atteint d'une tumeur au cerveau, il a été soigné et sauvé par des médecins israéliens. Il serait encore à Gaza entouré d’otages comme boucliers humains.
Afficher davantage
Une mobilisation sans relâche pour la libération des otages
-
Hadas Calderon, une combattante
Mère de 2 enfants otages, Erez et Sahar, libérés après 52 jours de captivité. Son ex-mari Ofer est toujours retenu à Gaza.
-
Bring Them Home Now
Une campagne forte de sensibilisation au sort des otages détenus à Gaza depuis le 7 octobre, menée à travers le monde.
-
New York
Des photos géantes des otages affichées à Times Square pour ne pas les oublier et le drapeau israélien en solidarité avec Israël.
-
Tel-Aviv Jérusalem
Une marche. gigantesque des familles jusqu'à la résidence du Premier Ministre Netanyahu, pour faire pression sur l'urgence de la libération des otages.
-
Ruban jaune
Symbole pour exprimer son soutien sans réserve au retour des otages et sa solidarité avec les familles.
-
Faces of Humanit
Tel-Aviv
Un peuple uni dans la douleur. Manifestation de désespoir des familles réclamant la libération de tous les otages.
-
Tel-Aviv - "Empty beds"
Place Habima, installation artistique de 241 lits vides, symbolisant l'absence des captifs à Gaza et l'espoir de leur retour.
-
Israël
Un show artistique de l'équipe de natation israélienne, à caractère militant, pour le retour des otages à la maison.
-
Tel-Aviv - Appel pour les femmes otages
Alors que les yeux sont tournés vers les Jeux Olympiques, les familles veulent capter l’attention mondiale sur les jeunes femmes otages, victimes de maltraitances évidentes et sur l’urgence de leur libération.
-
Paris-France, "Les mères de l’espoir"
À l'initiative de la Wizo France, un rassemblement chaque vendredi au Trocadéro, depuis novembre 2023, pour la libération des otages jusqu'au dernier.
-
Festival de Cannes
Laura Blajman, survivante du massacre au Festival Nova, portait une robe éclatante avec les photos des otages pour interpeller le public et les médias internationaux.
-
Frontière de Gaza - Les cris des familles
Le désarroi et la douleur des familles des otages, appelant leurs proches, en hurlant dans des haut-parleurs, et leur promettant de les ramener à la maison.
-
Vol EL AL New York Tel-Aviv
En soutien à la libération des otages, sur chaque siège, la photo d'un otage, encore en captivité.
-
Tel-Aviv - "The Yellow Piano"
Le piano d’Alon Ohel, jeune musicien israélien, otage à Gaza, a parcouru le monde depuis le 7 octobre pour sensibiliser au sort des otages et ne pas les oublier.
-
Tel-Aviv, Aéroport Ben Gourion
La mémoire vivante des otages toujours retenus à Gaza, à travers des portraits le long de l'allée centrale.
-
Tel-Aviv - Tours Azrieli
Une solidarité percutante avec les otages au coeur du paysage urbain.
-
Jérusalem - Pont de Cordes
Le sort des otages gravé dans la conscience collective, s'affiche avec force.
-
Plage de Tel-Aviv
L'appel à la libération des otages n'échappe pas au lieu le plus cool !
Afficher davantage
Après le soutien à Israël, l'explosion mondiale de l’antisémitisme et de l'antisionisme
-
Violences antisémites
USA, Angleterre, France… Manifestations gigantesques, scandant « Stop Genocide », « Apartheid », “Free Palestine », “From the River to the Sea” (un appel à la disparition de l’État d’Israël), violences sur les campus des universités américaines (Columbia, Harvard…), à Sciences Po Paris, hausse considérable des actes antisémites, appels à la haine anti-juive sur les réseaux sociaux, tags anti-juifs sur les commerces et habitations, affiches des otages arrachées…
-
Boycott d’Israël
Pressions du BDS pour interdire les produits israéliens, menaces des pro-palestiniens contre les artistes israéliens (Eden Golan à l’Eurovision), les athlètes israéliens aux Jeux Olympiques, annulations d’événements culturels (Batsheva Dance Company en France, Festival du Film israélien à Strasbourg…), interdiction de participation des entreprises israéliennes au Salon de la Défense Eurosatory...
Afficher davantage
Face au fléau de l'antisémitisme, des voix s'élèvent dans la lutte contre la haine anti-juive
-
Non à l’antisémitisme
À Paris, le 12 novembre 2023, la marche contre l’antisémitisme a mobilisé 105 000 personnes, dont les responsables politiques, à l’exception du Président de la République, Emmanuel Macron, et de La France Insoumise, ce parti, ayant fait du conflit à Gaza un argument central de sa stratégie électorale (élections européennes, juin 2024). D’autres capitales ont suivi, mais le combat reste insuffisant et marginal face à l'ampleur du phénomène.
-
Non Juifs, leur parole compte
Ils affichent leur soutien à Israël, convaincus que son combat est le nôtre, celui de la démocratie et des libertés. Ils s’engagent courageusement contre l’antisémitisme, dénonçant le danger de la doxa islamo-gauchiste, qui justifie le terrorisme, comme "résistance". Journalistes, intellectuels, artistes, politiques, religieux… Abnousse Shalmani, Caroline Fourest, Laurence Ferrari, Franz-Olivier Giesbert, Sophia Aram, Amine El Khatmi, Mohamed Sifaoui, Manuel Valls, Mona Jafarian, Hassen Chalghoumi… Leur guerre est celle de la vérité.
Afficher davantage
Israël : condamnations et discriminations…
-
Fronde Anti-Israël
Hostilité flagrante de l’ONU envers Israël : dénonciations de violations du Droit humanitaire, incapacité à qualifier les crimes du Hamas de "terrorisme", collusion de l’UNWRA avec le Hamas, appels au cessez-le feu immédiat exigé d’Israël et non du Hamas… Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l'ONU, ayant mentionné le contexte de l’occupation israélienne, au sujet du 7 octobre, ses déclarations ont été interprétées comme une justification implicite des massacres du Hamas (propos fallacieux, Israël s’étant retiré de la bande de Gaza en 2005). En mai 2024, La Cour Pénale Internationale a demandé des mandats d'arrêt, simultanément contre Netanyahu et les dirigeants du Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
-
Deux poids, deux mesures
Silence, exclusion, inaction face aux viols, aux féminicides et aux enlèvements commis par le Hamas le 7 octobre...
Le 25 novembre à Paris, à l'occasion de "La Journée Internationale des violences faites aux femmes", la manifestation féministe a été marquée par de vives tensions, le collectif soutenant les victimes israéliennes, armé de pancartes "Me Too, unless you’re a Jew", ayant été écarté du cortège. À New York, devant le siège de l’ONU, des femmes vêtues d'habits ensanglantés ont voulu dénoncer le silence assourdissant vis à vis des israéliennes et capter l'attention, de façon percutante sur l'injustice et la solitude de ces femmes.
Afficher davantage
Otages libérés : une joie immense et des larmes…
-
Trêve contre liberté
Fin novembre 2023, 105 otages sont libérés dans le cadre d’un accord de trêve avec le Hamas, principalement des femmes, des enfants et ressortissants étrangers (la plupart thaïlandais) contre 240 prisonniers palestiniens. C'est le seul accord de libération depuis le 7 octobre. 101 otages sont toujours retenus à Gaza, dont deux enfants (Kfir et Ariel). La moitié seulement seraient encore vivants.
-
Retour de l’enfer
Les témoignages ont révélé les conditions atroces de leur captivité dans les tunnels : manque de nourriture, d’air, de lumière, d’eau potable, d’hygiène, de sommeil, violences physiques et psychologiques, absence de soins médicaux (La Croix Rouge n’a jamais visité les otages, le Hamas lui en aurait interdit l’accès). La plupart des ex-otages, surtout les enfants, souffrent de traumatismes puissants et indélébiles.
-
Mia Shem, une icône
L'ex-otage franco-israélienne a décrit l’horreur de sa détention par le Hamas. Blessée par balle, elle a reçu des soins sommaires et a subi un traitement inhumain, entre privations et humiliations. Elle est atteinte de stress post-traumatique sévère. Son tatouage "We will dance again", symbole de résilience et d’espoir, de triomphe de la vie sur la terreur est devenu culte, avec une portée mondiale.
Afficher davantage
Otages : des sauvetages et une tragédie…
-
4 otages libérés
Le 8 juin 2024, une opération spectaculaire de l’armée israélienne et du Shin Beth dans un quartier civil densément peuplé, coordonnée simultanément dans deux bâtiments différents.
Parmi eux, Noa Argamani, a pu revoir sa mère, atteinte d’un cancer du cerveau, qui est décédée un mois après sa libération.
-
1 otage libéré
Le 27 août 2024, Tsahal et le Shin Beth ont secouru Kaid Farhan Alkadi, bédouin, musulman, père de 11 enfants, après 326 jours de captivité, découvert seul dans un tunnel au sud de Gaza.
Une soldate avait été sauvée aussi dans une opération militaire, le 30 octobre 2023.
-
6 otages assassinés
Le 1er septembre 2024, Alexander, Carmel, Almog, Eden, Ori, Hersh, ont été exécutés à bout portant par les Hamas peu avant que Tsahal n’arrive à eux dans un tunnel près de Rafah. Cet assassinat a provoqué un séisme dans la société israélienne et la colère contre le gouvernement Netanyahu.
-
Courage et résilience
Rachel Goldberg-Polin, lors de l'éloge funèbre pour son fils Hersh, devant des milliers d'israéliens. Extrait : "Mon petit garçon, enfin, enfin, tu es libre. Tu me manqueras chaque jour jusqu'à la fin de ma vie, mais tu es là. Je dois juste apprendre à te sentir d'une manière différente. J'ai besoin que tu nous aides à rester forts et à survivre".
Afficher davantage
Israël et la République Islamique d’Iran : la confrontation au grand jour
-
Première attaque directe
L'engagement des proxys iraniens après le 7 octobre - Hamas à Gaza, Hezbollah au Liban, Houthis au Yémen, milices en Syrie et Irak - ont illustré de manière éclatante la stratégie de guerre par procuration de l'Iran dans le conflit.
Suite au bombardement d’une annexe du consulat iranien à Damas, tuant plusieurs responsables, l’Iran a lancé le 13 avril une attaque de missiles et drones sur Israël, sa première offensive depuis son territoire. L’attaque a échoué, la majorité des missiles ayant été interceptés grâce à l’efficacité du Dôme de Fer et à une action coordonnée avec les États-Unis, le Royaume Uni, la France et la Jordanie. À Jérusalem, la Mosquée Al-Aqsa, le Dôme du Rocher a été sauvé par le Dôme de Fer !
-
Éliminations en série
Mohamed Deif, Commandant militaire du Hamas tué dans une frappe israélienne, Ismaïl Haniyeh, leader du Hamas, tué à Téhéran, par une bombe placée en amont secrètement et avalanche d’opérations ciblées visant le Hezbollah. L’explosion de bipers et talkies walkies piégés utilisés par les terroristes a causé de lourdes pertes, entravé leurs moyens de communication et provoqué la paranoïa. Toute la chaine de commandement militaire du Hezbollah a été décapitée, dont l’assassinat spectaculaire de Hassan Nasrallah à Beyrouth. Un tournant décisif dans la guerre, démontrant la suprématie technologique d’Israël, le grand retour de la dissuasion israélienne et du Mossad. Une revanche sur le fiasco du 7 octobre.
-
Le Liban : nouveau front
La résolution 1701 de 2006 était censée permettre le désarmement du Hezbollah avec l’aide de 10 000 casques bleus (FINUL). Échec total, entrainant la mainmise de l’organisation chiite sur l’État libanais, l’exacerbation des divisions religieuses et la ruine du Liban. Depuis le lendemain du 7 octobre, le Hezbollah n’ayant jamais cessé de tirer des roquettes depuis le Sud Liban, empêchant 60 000 habitants déplacés du Nord de rentrer chez eux, Israël a décidé d’affronter directement le Hezbollah par des raids aériens massifs et une offensive terrestre. Objectif : anéantir ses capacités militaires et éviter coûte que coûte la répétition d’un nouveau 7 octobre qui était en préparation.
Afficher davantage
Et maintenant, quel avenir pour ce Moyen Orient en ébullition ?
Les attaques du 7 octobre visaient à dynamiter le processus de normalisation
avec l’Arabie Saoudite (sunnite), amorcé par les Accords d’Abraham, signés avec les Émirats Arabes Unis, Bahrein, le Maroc, le Soudan, marquant un rapprochement prometteur entre Israël et le monde arabe et un nouveau paradigme géopolitique dans la région.
Le 1er
octobre, une nouvelle étape a été franchie dans l’escalade avec le régime iranien par le lancement de 181 missiles balistiques
sur tout le territoire israélien.
Un mort palestinien, deux blessés, des dégâts matériels limités par rapport à l'ampleur de l’offensive, grâce aux interceptions du "Dôme de fer" et du système Arrow 3, en coordination avec les États-Unis, la France, le Royaume Uni, la Jordanie.
Un an après le pogrom du 7 octobre, le traumatisme est profondément ancré dans la société israélienne, le Hamas est affaibli mais toujours au pouvoir, la libération des 101 otages est dans une impasse, le potentiel militaire du Hezbollah reste colossal, les intentions de destruction de l’État d’Israël par l’Iran et ses proxys sont toujours vivaces, les espoirs de Paix avec les palestiniens sont au point mort, face à la violence sur le terrain, au sort incertain des otages et à l’absence de véritables initiatives diplomatiques.
"Nouvel Ordre", telle est la nouvelle stratégie affichée par Israël dans sa guerre existentielle.
Une stratégie qui ambitionne une reconfiguration totale du Moyen Orient : affaiblissement significatif, voire chute du régime des mollahs et de ses mandataires, reprise en mains de son destin par le Liban, pour aboutir à une paix durable avec Israël, relance des Accords d'Abraham. Dans ce nouveau cadre, le règlement de la question palestinienne semble être une issue encore lointaine.
Pour l’heure, l’inquiétude d’un embrasement est à son paroxysme
et les spéculations sur la riposte d’Israël à l’attaque sans précédent de l’Iran occupent tous les esprits : cibler les installations nucléaires ou pétrolières, frapper les Gardiens de la Révolution, mener des cyberattaques ou autres opérations sophistiquées d’envergure...
Les défis sont immenses. La route vers un Moyen-Orient pacifié est encore longue et incertaine.